Category: Sur le Web
Les blogs, les sites et les réseaux qui en parlent
"Endosser l'ubiquité" : un essai d'Antonio Casilli pour La Gaîté Lyrique (12 mai 2011)
Le magazine de la Gaîté Lyrique publie un essai d’Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil), sur les oeuvres de Ricardo Nascimento et Ebru Kurbak. “Le trait distinctif des systèmes communicationnels contemporains est leur capacité à subsumer et, en même temps, à projeter une unité de vie. Unité sociale d’individus disparates et connectés, unité d’organismes tangibles et d’information dématérialisée, unité d’espaces intimes et publics. Mode de réalisation contradictoire qu’est le numérique ubiquitaire : il ne renonce pas à la présence physique, mais la reconfigure dans un échange dialectique avec les objets technologiques.”
"Santé future, inégalités passées" : Antonio Casilli au Débat eSanté de Regards Sur Le Numérique
Le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil) participe au Débat de RSLN “eSanté : le futur est-il déjà là ?” “Un déplacement progressif des scènes de l’exclusion et de l’isolement social pourrait s’opérer si la « fracture numérique » finissait par recouper une « fracture sanitaire » entre usagers ayant accès à de l’aide en ligne et à de l’information de qualité et des couches de population progressivement évincées de cette démarche d’ ’empowerment’ des malades. Le risque est que les usages numériques contribuent à exacerber ces inégalités…”
Dans Rue89 (22 avril 2011)
Dans le site Web d’information Rue89, Yann Guégan signe l’article “Ça trolle sévère dans les commentaires, mais que faire ? “, dans lequel il se penche sur la question des commentaires parasites, des débats qui les attirent et des meilleures méthodes pour les gérer. L’occasion de citer les théories d’Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil) qui analyse ce phénomène à l’aune des théories sociologiques. “En attendant de bouter les trolls hors de Rue89, on pourra se consoler avec l’analyse du sociologue Antonio Casilli, spécialiste de cette engeance, cité par Télérama : « Personne ne naît troll, tout le monde peut le devenir. […] Le troll est le négatif dialectique. Celui qui met les pieds dans le plat, casse les codes, conteste l’autorité. Son intervention est capitale dans le processus social. Il produit du débat et enrichit in fine la qualité du Web. »…”
"Highly recommended" : 'Les Liaisons Numériques' selon Global Sociology (14 mars 2011)
Le blog américain Global Sociology publie une riche recension de l’ouvrage d’Antonio A. Casilli Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). Communauté, individualisme, espace public, corps et réseaux sociaux : les notions analysées dans le livre de Casilli resonnent avec les débats contemporaines autour de la vie privée, la stratification sociale et l’accès à l’information. “The weak ties between members of virtual communities and social networks fill structural holes and give members access to resources that they would not have access to, if they were limited to bonding capital and to off-line preexisting relationships…”
Dans Atlantico (28 févr. 2011)
Dans la nouvelle revue en ligne Atlantico, une “brève” sur la rupture amoureuse à l’heure du Web 2.0 relatant les propos d’Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). “A l’heure de la rupture, les réseaux sociaux viennent passablement compliquer les choses. Il est difficile de voir son ex continuer à actualiser ses statuts sur Facebook, et encore plus ardu de ne pas céder à la tentation de l’espionner à longueur de journée. Owni a recueilli des témoignages de ces éconduits 2.0 qui se laissent plus ou moins volontairement torturer par les réseaux sociaux…”
"Rupture amoureuse et réseaux sociaux" : Antonio Casilli interviewé dans Owni (26 févr. 2011)
Dans Owni.fr, la journaliste Julia Vergely se penche sur la difficulté de rompre un lien amoureux dans un contexte de saturation informationnelle. Interviewé, le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques (Seuil) commente et apporte un éclairage en termes d’analyse culturelle et de théorie des réseaux. La conclusion ? Avec le nombre encore plus important de liens que créent les réseaux sociaux, la rupture ne doit plus seulement être physique, mais également numérique. “Avant Internet, dans la suite d’une rupture, prendre des nouvelles de son ex revenait à réaffirmer qu’un lien fort existait deux personnes. Avec Internet il n’est plus besoin de réaffirmer clairement ce lien. On peut continuer à entretenir une interaction, mais il s’agira d’un lien beaucoup plus faible, basé sur des signaux fragmentés. Le stalker, celui qui traque, se contentera d’une observation passive ou même d’un suivi flottant. Cette articulation entre éléments forts et faibles est peut-être une manière plus souple d’articuler une dynamique relationnelle. Les deux ruptures doivent être négociées ensemble…”
Les médecins à l'écoute de la voix d'Internet : Antonio Casilli à la Doctisemaine (25 févr. 2011)
Antonio A. Casilli (EHESS, Paris), auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) en conversation avec Margherita Nasi et Thibault Henneton pour la Doctisemaine. “Le point d’entrée du patient, c’est Google ou Wikipedia, et l’internaute peut ensuite se retrouver sur un site institutionnel, un site communautaire comme Doctissimo, ou sur des sites de médecins…Le rôle du practicien est alors d’accompagner le patient à travers cette masse d’informations, en faisant une intermédiation souple. Aux Etats-Unis, la logique va plus loin encore : avec des sites comme healthgrades.com ou ratemds.com, les médecins font face à la question du suivi de la qualité de leur prestations. Avant Internet, l’indicateur de la qualité du médecin était le taux de guérison. A partir des années 1980 la situation a progressivement changé : il fallait que le médecin ait des “bedside manners” (littéralement “à côté du lit”), des qualités relationnelles. Et les médias sociaux actuels sont justement des technologies relationnelles. Aujourd’hui, le médecin doit aussi être à l’écoute de la voix d’Internet…”
Antonio Casilli dans Owni.eu (22 févr. 2011)
Owni.eu publie le texte en anglais de l’intervention d’Antonio A. Casilli (EHESS, Paris), auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) dans le cadre du débat « Web Culture : nouveaux modes de connaissance, nouvelles sociabilités » (Villa Gillet, Lyon, 10 février 2011) animé par Sylvain Bourmeau (Mediapart), avec la participation de Dominique Cardon (Orange Labs / EHESS) et Virginia Heffernan (New York Times). “Today’s Internet users are also subject to an increasing number of political threats. As social scientists and as “political animals”, we have the duty to denounce these dangers. If, as I have maintained, computer-mediated communication relies upon a prudent mix of social density (our “little boxes”) and social openness (our “long bridges”), state powers and corporate giants cannot be allowed to throw either one of this mechanisms out of gear. Yet this is exactly what is happening as we speak…”
Dans La Revue du MAUSS (15 févr. 2011)
Dans le La revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales), Simon Borel propose une recension de l’ouvrage Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) du sociologue Antonio Casilli. Une lecture attentive et équilibrée, qui ouvre un dialogue autour de la structure du don dans les sociétés connectées. “Cette recherche très stimulante sur les différentes dimensions de la socialité virtuelle en émergence appelle les sciences sociales à se saisir de cette question cruciale de la mutation anthropologique à l’œuvre tant du point de vue de la subjectivation que de la socialisation des individus dans les réseaux. La sociabilité virtuelle, trop souvent abordée via une empiricité éparpillée, doit être étudiée comme un fait social total…”
La mort vous Web si bien : Antonio Casilli sur OWNI (7 févr. 2011)
La vie, la mort et le transhumanisme : sur OWNI, la journaliste Jessica Chekroun interviewe le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). « Il y a une relation de correspondance très forte dans la tradition transhumaniste entre l’idée de vivre éternellement et l’idée de vivre en tant qu’alter-ego numérique. Parce que, à un moment historique, dans les années 90 il y a eu cette confluence, cette fixation entre deux thématiques, grâce à cette idée de l’uploading, du téléchargement du corps et de sa modélisation 3D. Même si c’était un mythe, le fait de vivre éternellement en tant qu’être virtuel était présentée comme la démarche à la portée de tout le monde parce que se connecter à internet était à la portée de tout le monde… »