Category: Les liaisons numériques
"La mort et l'avatar" : Antonio Casilli interviewé dans Silicon Maniacs
La vie, la mort et le transhumanisme : dans le magazine en ligne Silicon Maniacs, la journaliste Jessica Chekroun interviewe le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). “Il y a une relation de correspondance très forte dans la tradition transhumaniste entre l’idée de vivre éternellement et l’idée de vivre en tant qu’alter-ego numérique. Parce que, à un moment historique, dans les années 90 il y a eu cette confluence, cette fixation entre deux thématiques, grâce à cette idée de l’uploading, du téléchargement du corps et de sa modélisation 3D. Même si c’était un mythe, le fait de vivre éternellement en tant qu’être virtuel était présentée comme la démarche à la portée de tout le monde parce que se connecter à internet était à la portée de tout le monde…”
"Réseaux sociaux : vrais ou faux liens humains ?" – Antonio Casilli rencontre les lecteurs du Nouvel Obs (28 janv. 2011)
Le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) a été l’invité du tchat du Nouvel Obs, vendredi 28 janvier 2011, de 11h à 12h. L’occasion pour répondre aux questions posées par les lecteurs : amitié, amour, famille, mais aussi démocratie, militantisme du Web et hackers. “La culture du Web est, depuis ses débuts, très politisée. Les événements des derniers jours semblent nous montrer que cette militance (qui articule manifestations dans la rue et actions de coordination et de sensibilisation en ligne) se généralise. Mais certains collègues, comme par exemple Evgeny Morozov auteur de “The Net Delusion”, nous mettent en garde contre une certaine pensée simpliste qui voudrait qu’Internet soit, par sa nature, un outil de libération. Dans plusieurs pays, le Web est utilisé par les gouvernements totalitaires comme un outil de propagande. La capacité fédératrice du Web doit aussi être pondérée à l’aune de ces initiatives de manipulation politique de la part des états…”
"Parlons télédildonique" : Antonio Casilli interviewé par David Abiker sur Europe1 (20 janv. 2011)
Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) explique le sexe en téléprésence à David Abiker dans son émission du soir Cultures Web, sur Europe1. “Développée par l’armée américaine dans les années 1970, la télédildonique est un domaine de recherche qui étudie la création de dispositifs de stimulation sexuelle à distance. Un peu de robotique, un peu de télécommunications – et beaucoup d’imagination. Très vite, la télédildonique a été détournée par des ingénieur civils qui en ont fait des usages ludiques. La saisons d’or de la télédildonique a coïncidé avec le début des années 1990, quand les réalité virtuelles ont permis de créer des expériences immersives plus réalistes…”
Quick French Talk avec Antonio Casilli à The Nice Institution
‘Les liaisons artistiques’ est une collection d’œuvres liée au livre d’Antonio Casilli Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). A l’honneur pour cet épisode, les artistes Mildred Simantov et Nils Thornander, fondateurs de The Nice Institution. Leur série de pièces QUICK FRENCH TALK, est basé sur un présupposé très simple : inviter à chaque fois un convive à l’emploi du temps chargé – d’où la devise de la série “I have only thirty minutes to have lunch” (“je n’ai que 30 minutes pour déjeuner”). L’art de la conversation du Siècle des Lumières, mais en version speed. Dans cette vidéo, Casilli s’attaque à trois grandes thématiques (dieu, le savoir et la nourriture), mais il s’octroie aussi des petits détours vers des sujets plus pointus – comme l’anorexie, l’anarchie et… les poulets-cyborg…
"Technologie de chaleur humaine" : podcast d'Antonio Casilli à Café Découvertes (Europe 1, 18 janv. 2011)
Le minitel est-il mort ? Une technologie dépassé par l’avent d’Internet, ou bien un précurseur du “Réseau des réseaux” ? Pour en parler, l’émission Café Découvertes de Michel Field reçoit Antonio A. Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil). “Par rapport à Internet, Minitel, qui était beaucoup mieux sécurisé, proposait une “zone de confort” pour ses utilisateurs qui se sentaient à l’abri de l’intrusion de logiciels malveillants, cybercriminels, etc. Il s’agissait d’un outil ambivalent. Il était extrêmement familier, il meublait les maisons, il s’inscrivait dans les décors domestiques. Mais en même temps sur les messageries on pouvait se permettre d’explorer, d’échanger pendant des heures avec des inconnus, de concrétiser des rencontres hasardeuses, des aventures “roses”. (…) Les technologies et le sexe sont strictement liés parce que les usagers sont animés par une envie de chaleur humaine, pour ainsi dire…”
Dans Les Inrocks (16 janv. 2011)
Dans Les Inrocks, un article sur la parution du dernier numéro de la revue savante Réseaux, dirigée par Patrice Flichy. L’occasion pour rappeler les ouvrages sociologiques récentes ayant marqué la sociologie du Web francophone. Parmi les titres incontournables, Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) d’Antonio A. Casilli, chercheur au Centre Edgar-Morin de l’EHESS de Paris…
Dans Mediapart (07 janvier 2011)
Dans le blog Les carnets libres d’Edwy Plenel, le directeur de Mediapart parle de trois ouvrages ayant changé notre regard sur les implications politiques et sociales du Web contemporain. Parmi celles-ci Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil, 2010) du sociologue Antonio Casilli. “S’ils acceptaient de ne plus être aveuglés par leurs préjugés idéologiques, on conseillerait volontiers aux cancres précités la lecture de trois ouvrages récents, excellentes synthèses des enjeux qui nous occupent ici. Ni béats ni naïfs, leurs auteurs (Dominique Cardon, Patrice Flichy, Antonio Casilli) sont des sociologues expérimentés, évidemment avertis qu’aucune technique n’est libératrice par essence, mais selon les usages sociaux qu’elle favorise ou entrave. […] Antonio Casilli, met en pièces les mythes associés à Internet et souvent retournés contre lui par ses détracteurs. Non, la Toile n’est pas «un empyrée immatériel fait d’octets» : virtuel et réel y fonctionnent en boucle, indissociables, les usages informatiques restant «inséparables des pratiques sociales»…”
Dans Réseau Education-Médias (5 janvier 2011)
Sur le Réseau Education-Médias, site Web de l’organisme canadien pionnier de l’éducation aux médias, Véronique-Marie Kaye consacre une note de lecture au livre Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) du sociologue Antonio Casilli. “Internet est une terre d’exploration fertile pour les sociologues – les habitudes en ligne de la masse des utilisateurs sont une manne pour tous ceux qui aiment analyser. Casilli a effectué un énorme travail de synthèse pour tenter de comprendre ceux qui se branchent au quotidien…”
"Un ouvrage passionnant" : compte rendu dans Liens socio (3 janv. 2011)
Le site web Liens Socio : le portail francophone des sciences sociales consacre un long compte rendu à l’ouvrage Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) du sociologue Antonio Casilli, chercheur au Centre Edgar-Morin de l’EHESS de Paris. “Sans être angélique, l’auteur nous propose une vision optimiste contre les Cassandre de la toile. Il nous avertit cependant de la bombe à retardement que constitue l’accumulation des données acquises sur les internautes, en particulier par facebook et la connivence plus ou moins partagée des pouvoirs publics sur ce thème. […] Un ouvrage passionnant et ludique qui redessine la problématique de la toile mais aussi de la sociologie des réseaux. À lire absolument l’ordinateur allumé…”
"La intimidad y la privacidad" : le quotidien La Vanguardia à propos de Les liaisons numériques (31 déc. 2010)
Dans le quotidien La Vanguardia de Barcelone, l’écrivain Sergi Pàmies nous propose une analyse passionnante de l’ouvrage Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil) d’Antonio Casilli. Comment Internet reconfigure-t-il nos notions d’hospitalité, d’identité, d’engagement ciroyen ? “Lo espectacular de la reflexión de Casilli es que, además de compilar un repertorio verosímil de transformaciones (sin caer ni en el alarmismo apocalíptico ni en el elogio baboso), crea una percepción global e interrelacionada del fenómeno. Que un progreso tecnológico modifique tantas actitudes y consiga influir en usos y costumbres individuales y colectivos de buena parte del planeta (creando nuevas discriminaciones y abismos, esta vez tecnológicos) crea un vértigo que, supongo, forma parte de este espectáculo…”