Pour la séance de mon séminaire EHESS Etudier le cultures du numérique du 2 mai 2016 j’ai eu le plaisir d’accueillir Judith Rochfeld (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Valérie-Laure Benabou (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), pour un débat autour de leur ouvrage A qui profite le clic ? Le partage de la valeur à l’ère du numérique (Ed. Odile Jacob, 2015).
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Titre : Le partage de la valeur à l’heure des plateformes
“Comment définir juridiquement les notions de plateforme et de contenus ? On essaiera d’interpréter la première au prisme des régulations concurrentielles et consuméristes, tandis que pour la seconde nous nous attacherons à mesurer la difficulté de saisir l’immatérialité du concept de contenu, mais aussi son rapport avec la notion de travail et de production (oeuvres/données/avis…). Dans un second temps, il s’agira de réfléchir à l’adéquation de la figure propriétaire pour appréhender la circulation des intangibles. Quelle résistance de la notion de propriété telle qu’envisagée dans le code civil, ou plus largement comme méta-concept juridique ? Enfin, fortes du constat de la nécessité de faire « bouger les lignes », on déclinera les propositions avancées dans l’ouvrage “À qui profite le clic ?” au prisme de l’expérience déjà tentée dans le domaine du droit d’auteur (réponse technique, réponse collective, mise à l’écart ou régulation du consentement…), de ses échecs et de ses réussites pour déterminer d’éventuels mécanismes généraux permettant d’appréhender la distribution immatérielle dans ses diverses dimensions et organiser un plus juste partage de la valeur entre les acteurs.”