Rapport “Le micro-travail en France” : les médias en parlent (mai-août 2019)

Dans le cadre du projet DiPLab, que j’ai coordonné avec Paola Tubaro, le rapport complet du projet de recherche DiPLab a été publié le 24 mai 2019. De Le Monde à la BBC, les médias en parlent.


Jobs du clic : qui sont ces micro-travailleurs « invisibles » ?

Le Monde, 24 mai 2019

La première étude approfondie sur les micro-travailleurs français, publiée vendredi, dépeint une activité précaire, où, isolés, ils n’ont aucune prise sur leur environnement de travail…


Ces microtravailleurs de l’ombre

CNRS Le Journal, 24 mai 2019

L’investissement des femmes dans le microtravail, assez important dans certains cas, montre un glissement de celles-ci vers la « triple journée » : l’activité sur les plateformes de microtravail vient s’ajouter à un emploi à temps plein et aux tâches ménagères et familiales. À noter que 22 % des microtravailleurs sont au-dessous du seuil de pauvreté, ce qui confirme un réel problème de précarité économique dans notre pays…


L’explosion des « travailleurs du clic » en France

Les Echos, 24 mai 2019

Jugeant que cette activité n’est pas près de disparaître et qu’elle a vocation à remettre en cause le salariat, les auteurs de l’étude soulignent la nécessité pour la société de s’emparer du phénomène, et pour les pouvoirs publics de commencer à fixer un cadre légal à ce nouveau type d’activité…


En France, 260.000 micro-travailleurs précaires nourrissent les IA en données

La Tribune, 24 mai 2019

Cette opacité des rapports sert dans certains cas à cacher le travail humain sous un habillage IA. Les tâches effectuées par les micro-travailleurs peuvent parfois compenser des lacunes de technologies “intelligentes” déjà sur le marché…


Pour quelques centimes par tâche effectuée, 260.000 Français sont des “travailleurs du clic”

Sud Ouest, 25 mai 2019

Ce travail est régi par des formes de contrats très superficielles comme un simple “accord de participation”, voire la seule adhésion aux conditions générales d’utilisation de la plateforme. L’étude pose la question de la régulation et de la protection sociale parfois inexistante de cette nouvelle forme de travail, un défi pour les syndicats et les législateurs…


Une première étude s’intéresse aux 260 000 “travailleurs du clic” en France

AFP/L’Express, 25 mai 2019

L’étude du projet DiPlab pose ainsi la question de la régulation et de la protection sociale parfois inexistante de cette nouvelle forme de travail, un défi pour les syndicats et les législateurs. Elle invite également les entreprises qui développent des IA et ont recours à des “travailleurs de clics” à plus de transparence…


Comment le «travail du clic» contribue au succès de l’IA

Heidi News, 27 mai 2019

Au-delà de la faiblesse des rémunérations au vu du temps passé à comprendre des consignes parfois complexes, les auteurs pointent les risques psycho-sociaux nouveaux inhérents à ces activités: par exemple, pour les modérateurs de contenus, de se retrouver à modérer des contenus violents ou caractère pornographique…


Qui sont les « travailleurs du clic » en France ?

La Croix, 28 mai 2019

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces « travailleurs du clic » ne sont donc pas des « oubliés » qui peinent à trouver un emploi. « Le microtravail épouse un emploi traditionnel », résume le rapport. Une situation qui les différencie des autres indépendants soumis aux plates-formes numériques…


Antonio Casilli : « La création d’emploi n’est pas la finalité des plates-formes de microtravail »

Les Echos, 28 mai 2019

Ce travail a de fortes chances de s’inscrire dans la durée. Il est nécessaire avant et après le déploiement des IA : avant pour les mettre au point, après pour les réentraîner. Quand vous ajoutez de nouveaux services à un assistant vocal, par exemple, il devra reconnaître de nouvelles commandes, de nouvelles instructions orales…


Travailleurs du clic : il y aurait 260 000 micro-travailleurs en France

Le Blog du Modérateur, 28 mai 2019

Le temps passé a effectuer ces micro-tâches est lui aussi extrêmement variable selon les travailleurs. La moitié des personnes interrogées par les chercheurs micro-travaillent moins de 3 heures par semaine, mais « certaines arrivent jusqu’à en faire l’équivalent d’un emploi principal à temps complet ou presque, travaillant entre 20 et 60 heures par semaine. » complète l’étude…

Pour arrondir leurs fins de mois, ils deviennent “travailleurs du clic”

Journal Télévisé de M6, 31 mai 2019

Cette invisibilité est problématique, bien sûr, pour le travailleur d’un point de vue social, mais aussi d’un point de vue contractuel — protection social, condition de travail, rémunération du travail. [Elinor Wahal, sociologue, chercheuse à Telecom Paris]

Précaire, décontextualisé et invisible : la réalité du « micro-travail »

Digital Society Forum, 4 juin 2019

L’étude appelle donc à une prise au sérieux de ce type de travail, appelé selon eux à se développer, et à une réflexion publique d’ampleur sur ces nouvelles formes de travail, qui reconfigurent la catégorie traditionnelle de « métier ».
« Nouveau mode de subsistance pour des populations fragilisées par des emplois insuffisamment rémunérateurs, voire éloignées de toute forme d’emploi, le micro-travail pose une question essentielle aux syndicats, aux pouvoirs publics et aux entreprises : que veulent-ils faire du travail en tant qu’institution salariale ? »…


Ouvriers du clic : extension du domaine de la machine

Alternatives Économiques, 18 juin 2019

Un tiers des micro-travailleurs sont par ailleurs inactifs, c’est-à-dire ni en emploi ni au chômage. Ces micros-tâches peuvent cependant être réalisées en complément d’un emploi, pour constituer un supplément de revenu. Le besoin d’argent est d’ailleurs la principale motivation de ces micro-travailleurs, indique l’étude. Autre signe de précarité, inhérente à cette activité de micro-travail : une très faible protection sociale, aucune sécurité dans l’activité car la plate-forme peut rompre la relation à tout moment…


Les travailleurs du clic, petites mains invisibles de l’économie numérique

AFP/L’Express, 21 juin 2019

Les chercheurs français de Diplab ont étudié la plateforme française Foule Factory: 56% des “fouleurs” sont des femmes, qui cumulent emploi à temps partiel, travail domestique et micro-travail. “On glisse vers une triple journée de travail“, constate Marion Coville, de l’Université de Nantes, qui a collaboré à Diplab…


Microtravail. Ces humains qui piquent le travail aux robots

L’Humanité, 26 juin 2019

« J’avais 120 à 170 transcriptions à vérifier à l’heure. C’était intense. Je devais écouter des pistes audio correspondant à des bouts de conversations. » Ses corrections sont censées améliorer Cortana, l’assistante personnelle virtuelle de Microsoft…

Qu’est-ce que le micro-travail ?

Podcast Maintenant vous savez, 1 juillet 2019

Concrètement, un micro-travailleur peut identifier des objets sur une image, regarder des vidéos, étiqueter des contenus, traduire des courtes phrases ou encore enregistrer sa voix. Bien qu’accessible et flexible, le micro-travail s’avère précaire, comme le révèle l’étude Diplab


The ‘microworkers’ making your digital life possible

BBC, 1 août 2019

Professor Paola Tubaro of CNRS, France’s national scientific research centre, says microworking is not a temporary phenomenon but structural to the development of new technologies like AI . “Even if machines learn, say, how to recognise cats and dogs, you still need to feed them more details to recognise.” As these technologies expand so will the need for people to feed in the data, she says…


Ailleurs dans la presse…

Précarité au travail : 260 000 « forçats du clic » comptabilisés en France, Clubic.

Le micro-travail précaire, face cachée de l’intelligence artificielle, NewZilla.

Il y aurait 260 000 travailleurs du clic en France qui sont le côté obscur de l’intelligence artificielle, Programmez.

260.000 « micro-travailleurs du clic » en France, ZDNet.

Les micro-travailleurs, forçats de l’intelligence artificielle ?, Hérault Juridique et Économique

Micro-travail: la réalité sociale alarmante des auto-entrepreneurs invisibles, Fédération des Auto-entrepreneurs

Microtravail : face à un manque de réglementation, il faut “passer la première”, AEF Info